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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/231

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habitait. Il fallait donc que quelqu’un du château eût aide la comtesse dans sa fuite.

Hartmann raconta alors que le jour précédent il avait vu dans le parc le vieux Daniel causant très-vivement avec un étranger qui s’était éloigné rapidement à son approche, et qu’il avait perdu de vue dans la forêt.

L’ecclésiastique parut l'écouter très-attentivement, se fit décrire la figure de l’étranger, sa tournure, sa démarche, et tombant dans une profonde méditation : — Un noir soupçon, dit-il à voix basse, germe dans mon cœur. Cet ancien serviteur.... Ce modèle de la fidélité.... Le scélérat l’aurait lui-même.... Non, c’est impossible ! Et cependant la description de l’étranger, sa conversation avec Daniel dans un jour où il pouvait croire qu’il ne serait point remarqué...