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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/237

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si je n’étais pas déjà venu une fois en Italie, je me souvins de notre voyage de Berlin, par Prague et Vienne, à Milan.

— Alors, s’écria-t-il , je ne nie trompe pas, vous êtes celui que je crois reconnaître, et nous nous sommes déjà connus en Bohême, dans le château du comte Maximilien de C...

Le moine n’était pas autre que le digne ecclésiastique, le chapelain du château du comte de C..., et tu peux penser que le tableau vivant des événemens mystérieux du château, se représenta subitement devant mes yeux comme par enchantement.

Je m’empressai de prier le moine de m’apprendre ce qui était arrivé depuis cette époque, et j’ajoutai que j’espérais à mon retour par la Bohême être une seconde fois l’hôte