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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/242

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nièce avait détruit le dernier espoir de bonheur qui lui fût demeuré sur la terre. Tout en faisant ces réflexions, il s’était approché à pas lents des fenêtres du château, et là, il lui sembla que les portes en étaient ouvertes. Tantôt on n’entendait aucun bruit, tantôt un singulier son retentissait comme si dans le lointain l'on eût agité des fers. — Le comte tira la sonnette qui donnait dans la chambre de Daniel, près de la sienne. Mais il eut beau sonner, Daniel ne parut pas. Le comte mit ses habits, alluma une bougie, et descendit pour s’enquérir de la cause de ce bruit. En passant, il jeta les yeux dans la chambre de Daniel, et fut fort surpris de voir que d’après l’état de son lit, Daniel ne paraissait pas s’être encore couché. En entrant dans le vestibule, le comte crut aper-