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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/243

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cevoir un homme qui traversait rapidement sous le portail.

A droite et à gauche était une suite d’appartemens auxquels on arrivait par le vestibule. Ceux de la droite se terminaient par un petit cabinet, dont la porte était de fer massif, et dont la fenêtre était aussi garnie de fortes barres de fer. Au milieu de ce cabinet, il y avait une trappe fermée par une porte de fer, consolidée par de larges verroux. Elle conduisait dans une espèce de souterrain profond, rempli d’or monnoyé, de bijoux, de joyaux et autres richesses précieuses qui formaient le trésor de la famille. La porte de la première chambre à droite était ouverte; le comte y entra; il parcourut rapidement tous les appartemens, et le cœur lui battit fortement, lorsqu’il trouva que la