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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/244

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porte du petit cabinet cédait facilement à la pression de sa main. Le comte stupéfait entra.

— Attendez un peu. C’est un travail pénible, mais j’en viendrai à bout. Ainsi parlait à voix basse un homme à genoux sur la trappe, qui cherchait à en forcer les verroux.

— Holà ! s’écria le comte d’une voix forte. L’homme effrayé se retourna, c’était Daniel. Pâle comme un spectre, il fixa ses yeux sur le comte, et celui-ci le contempla immobile.

— Misérable chien, s’écria enfin le comte, que fais-tu là ? Daniel secouant la tête avec force, laissa échapper ces mots de ses lèvres tremblantes :

— Un juste héritage.

Mais lorsque le comte voulut s’ap-