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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/246

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presque sans vie, était en quelque sorte suspendu aux mains du comte plutôt que debout à côté de lui; ils ne purent donc exécuter ses ordres sévères. Le comte parut un instant hésiter, puis leur parlant avec plus de calme et de générosité , il dit : — Jetez ce vieux misérable hors du château, et s’il s’y représente, lancez les chiens à sa poursuite.

Cet ordre fut exécuté.

Les traces évidentes de ce qui s’était passé, lui évitèrent la peine de faire un long récit; deux mots suffirent pour mettre tous ses gens au fait.

On trouva dans ce même instant qu’il manquait deux des plus fidèles chasseurs du comte, Paul et André.

Déjà le vieux seigneur les soupçonnait de l’avoir trompé de la manière la plus indigne, d’avoir pris