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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/247

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part à l'infâme action de Daniel, lorsque le matin de bonne heure ils arrivèrent à la porte du château, couverts de poussière et de sueur.

Tandis que les autres serviteurs s’emparaient du coupable Daniel, ils s’étaient promptement rendus dans la cour, parce qu’ils avaient cru entendre le galop d’un cheval. En effet, ils aperçurent dans l’ombre de la nuit une voiture vide, accompagnée de deux cavaliers, qui s’avançait à quelque distance d’un pas assez lent. Ils sellèrent promptement leurs chevaux, prirent leurs arquebuses et leurs couteaux de chasse, puis partirent au galop pour rejoindre la voiture. Aussitôt que les cavaliers qui l’accompagnaient se virent poursuivis, ils pressèrent le pas des chevaux et prirent une course rapide. Le jour commen-