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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/258

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A minuit, tandis que tout dormait dans le château, la porte fut enfoncée, et, au milieu de cris de meurtre, la troupe des brigands se jeta dans l'intérieur par les fenêtres, les portes, brisant tout sur son passage et massacrant les domestiques.

A peine le comte Franz avait-il chargé ses pistolets qu’il entendit les voleurs dans le cabinet attenant à sa chambre à coucher, et que son nom fut prononcé. Il se regarda comme perdu. Cependant sa fenêtre donnait sur le jardin, un espalier se trouvait contre le mur, il essaya aussitôt de descendre par là, et courut à la maison de son forestier dont il voyait dans le lointain briller les fenêtres. La frayeur lui donnant des ailes ; il arriva bientôt et trouva les chasseurs déjà réveillés par les premiers coups des brigands, et prêts à partir. Aussi-