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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/266

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laissaient encore voir les restes d’une grande beauté qui me fit frémir, ce fut seulement le regard de feu que lançaient ses yeux noirs. Je pensai qu’il n’était pas prudent de suivre cette étrangère, et cela pour une double raison. D’abord, je fus tenté de la prendre pour une folle, puis d’ailleurs je craignais de me perdre, et il me fallait encore du temps pour retrouver mon chemin. Lorsque je racontai mon aventure à la table d’hôte, mon voisin qui déjà depuis plusieurs années visitait chaque été Tœplilz, me dit que cette femme était en effet une folle bien connue dans la ville.

Quelques années auparavant, une jeune personne se faisait voir dans les environs de Tœplitz, tantôt couverte d’habits grossiers, tantôt vêtue avec luxe, parée de bijoux assez pré-