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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/267

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cieux , puis elle disparaissait bientôt dans les montagnes.

Le peuple superstitieux la prit pour une femme sauvage, pour une sorcière, et pria un prêtre de Tœplitz de chasser le mauvais esprit dont on la croyait possédée.

Le prêtre promit de le faire, mais il se proposait un autre but. Bientôt il eut l'occasion de la rencontrer dans la solitude où elle se montrait le plus souvent. Le prêtre, qui était un homme très- raisonnable, d’un coup-d’œil fort exercé, remarqua bientôt à ses discours qu’elle était folle. Il réussit à gagner sa confiance, et quelque peu de suite qu’elle mit dans tout ce qu’elle lui apprit de sa position dans le monde, de sa vie et de ses relations, il parvint cependant à obtenir d’elle quelques renseignemens. Elle promit de revenir le