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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/272

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de l’aliénation brilla dans ses regards, et elle s’écria :

— Me trouvez-vous jolie ? Pouvez-vous m’aimer ? Oh ! je récompenserai richement votre amour. Enlevez-moi à l’objet de ma haine. Sauvez-moi, ô sauvez-moi !

La comtesse voulut se jeter entre mes bras, mais l’hôte se précipitant sur elle la retint, en lui disant:

— Noble comtesse, noble comtesse ! le voici, il est temps ;.... il faut partir.

— Tu as raison, bon Daniel, répondit-elle, tu as bien raison, allons, partons; et, sortant de la salle, elle rentra dans sa chambre.

Je tremblais comme saisi d’un accès de fièvre, des paroles entrecoupées s’échappaient de mes lèvres. — Vous êtes effrayé, monsieur, me dit l’hôte en riant, mais vous n’avez absolument rien à craindre. Quand