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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/45

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outre leur grande simplicité, qui rappelait les mœurs antiques, étaient de très-bonnes gens; il n’est donc pas étonnant que leur union fût heureuse, tranquille; que le mari ne critiquât jamais les mets, et que la femme ne fît jamais approprier le cabinet de travail en temps inopportun. La vieille femme croit pouvoir continuer à jouer tout doucement avec toi cet éternel andante du duetto conjugal, puisque son flegme ne lui donne pas assez de hardiesse pour chercher à jouer l’allegro dans le monde. Si tout reste bien tranquille sous la robe de chambre botanique, il est indifférent que le vieil Helms ou le jeune étudiant Eugène en soit affublé. O ! sans doute, la vieille aura soin de toi; elle te dorlotera; je m’invite d’avance à prendre avec toi une tasse de cet excellent moka,