Aller au contenu

Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/56

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

rage et de calme que le plus grand ferrailleur. — O mon cher Sévère, plût au ciel que tu eusses raison; puisse tout cela n’être qu’un songe. Mais non, je suis entraîné à présent dans le tourbillon de la vie, et j’ignore sur quels rivages me poussera une puissance obscure qui me porte à la mort et qui m’empêche de me sauver dans mon paradis que je croyais inaccessible aux esprits malfaisants. — Et ces esprits malfaisans, qui troublent les paradis, continua Sévère, n’est-ce pas autre chose que les illusions que nous nous forgeons sur une vie qui est enveloppée d’un voile facile à déchirer ? Eugène, je t’en conjure, renonce à une résolution qui te conduira à ta perte! — Je t’ai parlé de la malédiction du ridicule; tu ressentiras encore bien davantage tout ce qui blessera ton cœur. Tu es cou