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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/61

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— Ah ! lorsque mon Helms se battit pour moi, j’avais dix-huit ans; j’étais fraîch ; on disait que j’étais belle; on l’enviait. — Et vous. — Vous vous battez pour une matrone, pour une alliance qu’un monde malin ne peut comprendre, et sur laquelle une impiété méprisable ose déverser le ridicule. — Non, cela ne se peut pas, cela ne doit pas être ! Je vous rends votre parole, mon cher Eugène; nous devons nous séparer ! — Jamais, s’écria Eugène, en se jettant aux pieds de la femme du professeur, et en pressant ses mains contre ses lèvres. Comment ! ne dois-je pas répandre la dernière goutte de mon sang pour ma mère ? — Et il conjura la femme du professeur, en versant des larmes, de garder la parole qu’elle lui avait donnée, de faire consacrer son adoption par la béné-