Aller au contenu

Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/86

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

ensemble; et s’il avait attribué à l’influence du moment la grande émotion qu’il avait éprouvée, à présent que l’image de l’étranger était encore présente à sa mémoire, il devait convenir que le mystère répandu sur cet homme, avait agi sur lui avec une force magique. Un autre jour (Eugène se trouvait de nouveau au café), l’étranger lui parut l’avoir attendu avec impatience. Il dit à Eugène : — Je crois avoir eu le tort de ne pas avoir répondu à votre confiance, en ne vous entretenant pas des événements de ma vie. Je m’appelle Firmino Valiès, je suis né en Espagne, et depuis quelque temps je suis attaché en qualité de secrétaire au comte Angélo Mora, que j’ai rencontré à Augsbourg, et avec lequel je suis venu dans cette ville. — J’ai déjà appris tout cela hier d’un