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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/88

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et qu’il s’était enfui du couvent dès que le sort lui en avait présenté une occasion favorable. Firmino traça ensuite avec les couleurs les plus vives le tableau de la vie de l’ordre sévère dans lequel il était entré, et dont la règle était l’invention extravagante du fanatisme le plus exalté; ce tableau présentait un grand contraste avec celui qu’il faisait de la vie dans le monde, et qui était aussi beau et aussi varié que pouvait lé faire un enthousiaste spirituel. Eugène était tout hors de lui, il crut apercevoir dans ce miroir magique un nouveau monde plein de formes brillantes; et, sans s’en douter, il désirait ardemment appartenir à ce monde. Il remarqua que l’étonnement qu’il manifestait en bien des choses, et principalement sur telle ou telle question qu’il fit involontaire-