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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/97

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Quoiqu’il fût déjà nuit, Eugène trouva encore Marguerite qui travaillait au jardin, donnant ses soins aux plantes. Elle dit à voix basse, et sans le regarder : — Bonsoir, monsieur Eugène ! — Qu’as-tu, s’écria Eugène, surpris de la contenance singulière de la jeune fille; qu’as-tu Marguerite ? regarde moi donc, Marguerite le regarda; et dans le moment même ses yeux furent inondés de larmes. — Qu’as-tu , ma chère Marguerite, continua Eugène, en lui prenant la main. Alors, une douleur subite parût percer le cœur de la jeune fille; elle tremblait de tous ses membres, son cœur battait fortement et elle sanglottait. Un sentiment particulier, qui était