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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 18, trad. Loève-Veimars, 1832.djvu/39

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les consola, en leur promettant d’envoyer dans peu de temps un homme savant qui entreprendrait gratuitement l’éducation de leurs enfans. Pendant ce temps, on amena le beau carrosse. Le chasseur en tira deux grandes boîtes, que prirent Adelgunde et Hermann, et qu’ils présentèrent à Christlieb et à Félix.

— Si vous aimez les joujoux, mon cher, dit Hermann en s’inclinant avec affectation, en voici quelques uns des plus jolis que je vous ai apportés. Félix avait les oreilles baissées ; il était triste et ne savait pas pourquoi ; il tenait machinalement la boîte dans ses doigts et murmurait : — Je ne me nomme pas mon cher, mais Félix, et aussi pas vous, mais toi. Christlieb avait aussi plus envie de pleurer que de rire, bien que toutes sortes de bonnes odeurs de confitures s’échappassent de la boîte que