tinrent ce rat pour le démon qui avait ensorcelé Lippold.
Tandis que l’orfèvre faisait ce récit, le vieillard avait appuyé ses deux bras sur la table, et il avait tenu son visage caché dans ses deux mains en gémissant, comme un homme qui éprouve des douleurs insupportables.
Quant au conseiller privé, il semblait ne pas donner grande attention aux paroles de l’orfèvre ; et lorsque l’histoire du juif fut terminée, il se tourna vers le narrateur et lui dit : — Mais dites-moi donc, mon digne professeur, était-ce véritablement mademoiselle Albertine Vosswinkel qui répondait du haut de la fenêtre écroulée de la maison de ville ?
— Quoi ! s’écria l’orfèvre en le regardant d’un air sauvage, qu’avez-vous de commun avec mademoiselle Albertine ?
— Mais, mon Dieu, répondit Tusmann