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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 7, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/17

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MAÎTRE FLOH. ’^ Pérégrinus se trouvait dans un cabinet obscur, près de la chambre d’apparat où l’on avait coutume de placer, pour lui , ce jour là , selon le vieil usage allemand , la crèche du Christ et des présens. * Il allait et venait avec impatience, écoutait quelques momens à la porte , s’arrêtait dans un coin , les yeux fermés, et tressaillait de joie, lorsqu’en rouvrant les paupières, il apercevait les brillantes clartés des bougies qui pénétraient à travers les fentes de la porte et tremblotaient ça et la, sur la muraille. Enfin , le bruit d’une clochette se fit entendre, la porte s’ouvrit, et Pérégrinus se précipita dans les flots lumineux, que formaient les mille bougies de l’arbre de Noël. Il s’arrêta tout ébloui devant la table, sur laquelle Ces présens , destinés aux enfaus , sont suspendus à un arbre chargé de bougies allumées.