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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 7, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/18

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8 CONTES FANTASTIQUES. étaient rangés, en bel ordre, les jolis présens, et un soupir distinct s’échappa de sa poitrine. Jamais arbre de Noél n’avait porté de si beaux fruits ; car des sucreries de toute espèce , sous toutes les formes, des noix dorées, des pommes d’or, pendaient à ses branches courbées sous ce doux fardeau. Il serait impossible de décrire la multitude des armées de plomb, des meutes de bois et des livres d’images, répandus sur la table. — Oh mes chers parens ! — Oh ma bonne Aline ! s’écria Pérégrinus, dans l’excès de son ravissement. — Eh ! bien , mon cher Pérégrinus , répondit Aline. Tout cela est-il bien arrangé ? Réjouis-toi de tout ton cœur, mon enfant. Viens voir tout cela déplus près ; viens essayer ce beau cheval. — Un magnifique animal, dit Pérégrinus, les yeux baignés de larmes de