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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 7, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/25

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MAÎTRE FLOH. l5 Heu, où se passèrent les aventures que je vais raconter, n’est autre qu^a célèbre et belle ville de Francfort-sur-le-Mein. Des parens de M. Pérégrinus, il n’est rien de remarquable à dire, sinon qu’ils étaient gens paisibles et droits, dont tout le monde louait le caractère. L’union de M. Tyss avait été long-temps sans fruit, lorsqu’enfin , près de ving-cinq ans après son mariage, sa femme mit au monde un beau garçon qui était notre sire Pérégrinus Tyss , en personne. On se figure la joie de ses parens. Les habitans de Francfort parlent encore des belles fêtes que le vieux Tyss donna pour le baptême, et du noble et séculaire vin duRhin qui y fut sablé, comme s’il eût été question du couronnement d’un empereur. Mais ce qui fit surtout honneur à M. Tyss, ce fut d’avoir invité deux personnes qui lui avaient causé