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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, tome III.djvu/117

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TROISIÈME CHAPITRE

Comme quoi Fabian fut réduit à ne savoir que dire. — Candida et des demoiselles qui ne doivent pas manger de poisson. — Thé littéraire de Mosch Terpin. — Le jeune prince.

Fabian ne doutait pas, en suivant le sentier de traverse par le bois, qu’il arriverait encore bien avant le petit homme qu’il avait vu s’éloigner au trot. Mais il se trompait, car en sortant du bois il aperçut à une grande distance le nain, auquel s’était joint un autre cavalier de belle apparence, passer à cheval sous la porte de Kerepes. « Bah ! se dit Fabian en lui-même, le marmouset sur son grand cheval a beau m’avoir gagné de vitesse, j’arriverai toujours assez à temps pour jouir du curieux spectacle de son apparition dans la ville. Si ce rare objet est en effet un étudiant, on lui indiquera l’hôtel du Cheval ailé ; et s’il s’arrête là-bas avec son prrr ! prrr ! retentissant, en lançant ses bottes d’abord et puis sa grotesque personne à terre ; s’il s’avise surtout, en voyant rire les camarades, de prendre son air arrogant et farouche, oh alors, — la farce sera complète ! »

Lorsque Fabian eut enfin atteint la ville, il s’at-