Page:Hoffmann - Œuvres complètes, tome III.djvu/192

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À l’entrée du parc, au lieu de la voiture de la chanoinesse, était la coquille de cristal du docteur, attelée de ses licornes. Derrière, se tenait le grand scarabée doré l’ombrageant de ses ailes resplendissantes, et sur le siège était assis le faisan argenté qui tenait les rênes d’or dans son bec, et qui adressa à la chanoinesse un regard judicieux et expressif.

Celle-ci monta en voiture ; et quand elle traversa le bois odoriférant aux harmonieux accords des roues cristallines, elle se crut transportée en rêve aux jours les plus fortunés de sa première et délicieuse existence de fée.