Page:Hoffmann - Contes fantastiques,Tome 2, trad. Egmont, 1836.djvu/174

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annonçant qu’un pécheur repentant avait légué à l’église, sous le sceau de la confession, un riche trésor de bijoux et de diamants volés ; et que ceux à qui, par hasard, aurait été volée quelque parure, surtout à l’aide d’une attaque meurtrière sur la voie publique, jusqu’à la fin de l’année 1680, devaient se présenter chez d’Andilly, qui leur remettrait celles dont ils fourniraient une description exacte, en supposant qu’aucun doute ne s’élevât contre la légitimité de leurs réclamations.

Beaucoup de personnes, qui étaient inscrites sur les notes de Cardillac comme n’ayant pas été tuées, mais seulement étourdies par un coup violent, se rendirent peu-à-peu chez l’avocat au parlement, qui leur remit, à leur grande surprise, les bijoux dont elles avaient été dépouillées. Le reste échut en partage au trésor de l’église Saint-Eustache.9


FIN