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que d’en sortir promptement[1].
Ecoutons Eusèbe de Césarée, et voyons si le chrétien n’est pas un vrai fanatique, dont la société ne peut tirer aucun fruit. “le genre de vie, dit-il, de l’église chrétienne surpasse notre nature présente et la vie commune des hommes ; on n’y cherche, ni nôces, ni enfans, ni richesses ; enfin elle est totalement étrangere à la façon humaine de vivre ; elle ne s’attache qu’au culte divin ; elle n’est livrée qu’à un amour immense des choses célestes. Ceux qui la suivent ainsi, presque détachés de la vie mortelle, et n’ayant que leurs corps sur la terre, sont tout en esprit dans le ciel, et l’habitent déja comme des intelligences pures et célestes ; elles méprisent la vie des autres hommes[2]”.