Page:Holbach - Le Christianisme dévoilé, 1756.djvu/280

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religion, dont les dogmes obscurs sont des sujets éternels de disputes ; une religion, dont les principes découragent les hommes, et les détournent de songer à leurs vrais intérêts ; une telle religion, dis-je, est destructive pour toute société.

CHAPITRE XV.

De l’Eglise, ou du Sacerdoce des Chrétiens.

Il y eut de tout tems des hommes qui surent mettre à profit les erreurs de la terre. Les prêtres de toutes les religions ont trouvé le moyen de fonder leur propre pouvoir, leurs richesses et leurs grandeurs, sur les craintes du vulgaire ; mais nulle religion n’eut autant de raisons que le christianisme, pour asservir les peuples au sacerdoce. Les premiers prédicateurs de l’evangile, les apôtres, les premiers prêtres des chrétiens, leur sont représentés