ticles de foi par ceux qui ont le plus grand intérêt à soutenir cette opinion.
CHAPITRE V.
L’Ame est quelque chose de plus délicat à traiter que ne sont le Ciel & l’Enfer ; il est donc à propos, pour satisfaire la curiosité du Lecteur, d’en parler avec plus d’étendue. Mais avant que de la définir, il faut exposer ce qu’en ont pensé les plus célèbres Philosophes ; je ne ferai en plus de mots, afin qu’on le retienne avec plus de facilité.
Les uns ont prétendu que l’âme est un Esprit, ou une substance immatérielle ; d’autres ont soutenu que c’est une portion de la Divinité ; quelques-uns en font un air très subtil ; d’autres disent que c’est une harmonie de toutes les parties du corps ; enfin, d’autres, que c’est la plus subtile partie du sang, qui s’en sé-