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ACTE DEUXIÈME

TOUT LE CHŒUR.

C’est bien !

UN CHEF.

Mirko, partons !…

Mirko ne lève pas la tête.
UN AUTRE.

Il n’entend pas !

PLUSIEURS.
Mirko !…
Mirko reste plongé dans sa rêverie.
UN CHEF.

On dirait d’un faiseur de vers, lorsqu’il écoute
Le chant de la guzla se mourir dans l’écho !

UN CHEF, frappant sur l’épaule de Mirko.

En route !

MIRKO, tressaillant.

Qui me parle ?… Ah ! je vous suis !

TOUT LE CHŒUR.
En route !

Tous vont vers le fond. Mirko se lève lentement, rajuste les armes de sa ceinture et prend son fusil. Les hommes gravissent le sentier à droite, parmi les rocs. Au tournant du chemin, ils disparaissent dans une descente. — Mirko, à pas lents, se dirige aussi vers le sentier. Il s’arrête, comme accablé, se remet en marche, s’arrête encore, puis revient vers sa chaumière et se laisse retomber sur le banc de pierre.

MIRKO.

Qu’ai-je donc ? Pourquoi suis-je ainsi