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Page:Homère - Les dix premiers livres de l’Iliade trad. Salel 1545.djvu/6

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Ariftippus, de Ion lens tranfporté,
Lequel penfoit la feule volupté -
Eftre le bien, ou chafcun debuoit tendre,
Comme au vray but, s’eft efforcé d’y prendre
Pied, fur les motz couchez en vng pafTaige,
L’interpretant trop a fon aduantaige. - -
Celuy qui donne a la grand’ Prouidence
Du Souuerain, -la fuperintendence
De l’Vniuers, & croit la choie née
Eftrefubgee àvnedeftinée,
Ordre certain, qui ne be peult confondre,
Y trouue aflèz de raifons pour relpondre
A’ ces refueurs, qui, contre venté,
Afsignent tout . la Temerité,
Et i ne (cay quel rencontre de corps,
S’entreioignants, par difcordants accords.
Il n’eft paltiige en la Philofophie,
Tant boit diuers, qui ne le fortifie,
Par quelque di&, ou fentence notable,
De ce Po&e. Et qu’il boit veritable,
Thalés le faige entre les fept Gregeoys
Tant renommé, y lifant quelque foys,
Q l’Ocean donnoit eftre, & naiffance
A’ tous les corps :fans autre cognoiftance,
Soubdainernent il difcourt, & le fonde,
Q, e terre, ciel, & la machine ronde,
ladis par l’eau fut prodthe & forgée,
Et de la main humide ainfy rengée.
Xenophanés qui s’efforce d’enquerrc
Le vray principe : & di& I’eau, & la terre
Eftre prerniers.Puis d’autre opinion
Empedoclés, affermaiit l’Vnion,