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Page:Horace - Œuvres, trad. Leconte de Lisle, I.djvu/11

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livre premier.

soit qu’une biche ait été vue des chiens fidèles, soit qu’un sanglier Marse ait rompu les filets égaux. Pour moi, les lierres, ornement des doctes fronts, m’unissent aux Dieux supérieurs ; les bois frais, les chœurs légers des Nymphes avec les Satyres, me séparent de la foule, pourvu qu’Euterpé ne fasse pas taire les flûtes, et que Polyhymnia ne refuse pas de tendre la barbitos Lesbienne. Si tu me donnes place parmi les poëtes lyriques, de ma tête sublime je frapperai les astres.


Ode II. — À AUGUSTUS CÆSAR.


Le Père a jeté assez de neige et d’âpre grêle sur la terre, et, de sa droite flamboyante foudroyant les citadelles sacrées, assez épouvanté la Ville.