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odes.


Tu touches par une douce violence l’esprit le plus rigide ; tu révèles, à l’aide du joyeux Lyæus, les soucis des sages et leur pensée secrète.

Tu rends l’espérance aux âmes anxieuses, tu relèves les forces et la tête du pauvre, et, après toi, il ne craint ni les diadèmes des rois irrités, ni les armes des soldats.

Liber, et Venus, si, propice, elle vient à nous, et les Grâces qui ne rompent point leur nœud te feront durer, à la clarté des lampes, jusqu’à l’heure où Phœbus, revenant, chasse les astres.


Ode XXII. — À DIANA.


Gardienne des monts et des bois, Vierge, qui entends, trois fois appelée, les femmes qui souf-