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livre quatrième.

point ouvrir mes petites voiles sur la mer Tyrrhénienne. Ton siècle, Cæsar,

A ramené les moissons abondantes dans les champs ; il a rendu à notre Jupiter les enseignes arrachées aux portes orgueilleuses des Parthes ; il a fermé le temple vide

De Janus Quirinien ; il a imposé des freins à la licence qui rompait l’ordre légitime ; il a éloigné les fautes ; il a rappelé les antiques maximes

Par lesquelles ont grandi le nom Latin et les forces de l’Italia, et la renommée, et la majesté de l’Empire étendue de l’orient au couchant.

Puisque Cæsar veille, ni la fureur civile, ni la violence, ne troubleront le repos, ni la colère qui forge les épées et rend ennemies les malheureuses villes.

Non, ceux qui boivent le Danubius profond