loppés de mousse et les bois. Que veux-tu ? Je vis et je règne dès que j’ai quitté ce que vous élevez au ciel avec applaudissement ; et, comme l’esclave fugitif du prêtre, je renonce aux gâteaux sacrés, avide du pain, que je préfère à leur miel.
S’il faut vivre conformément à la nature, s’il faut
d’abord chercher l’emplacement de sa maison,
sais-tu rien de préférable en cela à une agréable
campagne ? Les hivers y sont plus tièdes ; une
brise plus fraîche y adoucit la rage de la Canicule
et les ardeurs du Lion, quand, furieux, il est percé
par les traits du Soleil. L’envieuse inquiétude y
trouble moins le sommeil. L’herbe est-elle moins
parfumée et moins brillante que les marbres Libyques ? L’eau qui, dans les carrefours, tend à
rompre les tuyaux de plomb, est-elle plus pure
que celle qui murmure en roulant sur sa pente ?
La forêt croit, il est vrai, même au milieu de vos
colonnades ; et la maison est vantée, qui laisse voir