Aller au contenu

Page:Horace - Odes, Épodes et Chants séculaires, Séguier, 1883.djvu/109

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


Ô blonde Cérès ! Outragé, Zeus souvent
Confond l’âme pure avec la délinquante…
      Tôt ou tard, la Peine claudicante
   Rejoint le crime, allât-il bien avant.



III

À CÉSAR AUGUSTE


Non, rien ne saurait abattre le courage
Du citoyen juste et ferme dans son plan,
      Ni les cris d’une plèbe sauvage,
   Ni le regard d’un féroce tyran,

Ni sur l’Adria l’Auster soulevant l’onde,
Ni de Jupiter le tonnerre si prompt :
      En éclats que se brise le monde,
   Sans l’émouvoir ses débris l’atteindront.

Ainsi résolus, Pollux, l’errant Hercule
Ont franchi le seuil du palais éthéré,