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Page:Horace - Odes, Épodes et Chants séculaires, Séguier, 1883.djvu/227

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INDEX 209

que majeur. Chez nous, uu vers de six syllabes alternant arec l’alexandrin.

ODE IX

(Type des Odes 16, 17, 26, 27, 29, 31, 34, 35 et 37 du Livre I ; des Odes 1, 3, 5, 7, 9, 11, 13, 14, 15, 17, 19 et 20 du Livre II ; des Odes 1, 2, 3, 4, 5, 6, 17, 21, 23, 26 et 29 du Livre III ; des Odes 4, 9, 14 et 15 du Livre IV.)

       Vides ut alla stet nive candidum 
       Soracte, nec jam sustineant onus 
           Silvse laborantes, geluque 
         Flunaina constiterint acuto. 

Strophe favorite du lyrique romain. Elle est formée de deux alcaïques, d’un ïambique de quatre mesures et demie, et d’un archiloquien de quatre mesures. Nous la calquons (c’est le mot), au moyen de deux hendécasyllabes, d’un vers ennéasyllabique et d’un décasyllabe final. Ces quatre vers étant partout césures de manière à offrir un demi-alexandrin à leur second hémistiche, il ne peut qu’en résulter uue cadence agréable à l’audition. Nos hendécasyllabes nous sont d’autant plus chers qu’ils nous ont permis de rendre, dans cette Ode et ses pareilles, les rejets ou enjambements latins si précieux à conserver.

Quand ces rejets sont trop nombreux, nous mettons bout à bout les tétrastiques, sans aucune division apparente.

La pièce entière constitue alors une mélopée. Il faut ranger sous ce titre toutes celles de nos Odes qui se trouvent émaillées de rejets fréquents, n’importe le rythme suivi.

Revenons à la strophe alcaïque. Plus d’un lecteur sera étonné de la manière dont nous avons disposé ici et