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Page:Horace - Odes, traduction Mondot, 1579.djvu/124

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Arbre, à cil pernicieux,
Qui de toy trop curieux
Esperoit autre seruice.

Nul ne sçait assez les maux
Quj, comme acharnez bourreaux,
D’vn fil pendent sur nos testes :
Vn gouffre on craint seulement,
Et non l’incongneu tourment,
Qui nous suit à longues traictes.

Le gendarme craint les dards,
Qui volent de toutes parts,
Le Parthe doutte les chaiines
Et l’Italique fureur :
Mais des Parques la terreur
Dompte les forces humaines.

Helas ! combien peu souuent,
De l’Orq’qui va nous suiuant.
N’auons nous senti les peines,
Ou captifs dans leurs liens
Des beaux champs Elisiens
Suiui les dorees plaines ?

Et là le son entendu
De Sapho au camp épandu’
De mille ieunes pucelles,