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Page:Horace - Odes, traduction Mondot, 1579.djvu/125

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Ou toy Alcee ioüant
Qui vas tes plaintes voüant
À tes fortunes cruelles ?

Des ombres la pasle nuict
Ne prenant plaisir au bruit
De leur lyre doux-sonnante,
Bien qu’on ayme aucunes fois
Ouyr les tristes abois.
De quelque troupe éclatante.

Mais quoy si cette douceur,
Des Mânes rauit le cueur,
Est-ce pourtant grand merueille ?
Les chefs aux serpens retors
Au miel de leurs doux accords
Ont aussi presté l’oreille.

Sur Caucase à Promethé
L oiseau ne vient au cotté
Faire la nouuelle breche :
Tous ses maux sont dans l’oubly :
Orion tient affoibly
Son arc, sa trousse, & sa fleche.