Page:Horace - Odes, traduction Mondot, 1579.djvu/88

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Sur le feste d’vn hautain mont,
Et que le Tybre contre-mont,
Par force on voit, traîner sa cource.

Puisqu’vnfer tu veux éguiscr,
Et ce q u’on ta veu tant priser,
Or en faire si peu de compte,
Changeant au clair-luisant harnois
De Socrate les sainctes loix,
Dont des humains l’erreur il dompte.

à venvs.

La priant venir à la maison de Glycere

ODE XXX.


ROyne Venus que tant on prise,

Entre ceux qui ont l’ame prise,
Aux rais de ta diuinité,
Contemne Cypre & ses largesses,
Vien t’en accepter les carresses
De Glycere & voir sa beauté.

Que le camp vienne en diligence
Des nymphes suiure ta presence,
Qu’Amour ton fils armé d’vn dard
T’entresuiue auec la Ieunesse,
Sans toy languissante en détresse,
Et puis Mercur’vienne à l’escart.