Page:Horace - Odes, traduction Mondot, 1579.djvu/90

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Ayant les troupes fauorables,
Des Dieux, qu’il sine ses desirs.
L’oliue repaist mes plaisirs
Et la Maulue m’est agreable.

Fay que ça bas ie puisse viure,
Lato ẽ, portant la raison
Entiere, au chef, dans ma maison
Et aprés la mort, dans le cuiure.


À SON LVTH.

ODE XXII.





SI i’ay iamais, (d’vn doux seiour
Iouissant amusé l’entour,
Par ta voix, du voisin ombrage,
Reprend ton poux mon chalumeau,
Et me chante d’vn ton nouueau,
Vn vers Latin, à l’auantage.

Alcee pour gratifier,
Offre le luy comme au premier,
Que mieux, te pinçant te feit bruire,