Page:Houdar de La Motte - Œuvres complètes, 1754, tome 9.djvu/247

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Apollon faisoit mieux, on le payoit d’avance ;
Avant la guérison il vendoit l’espérance.
Cependant tout couroit chez le dieu médecin ;
Surchargé de pratique, il prenoit davantage ;
La foule en augmentoit ; on eût tout mis en gage,
Plutôt que de manquer le remede divin.
Il fut riche bien-tôt, comme un homme d’affaire,
Et Minerve n’étréna pas.
Les maux du corps font tout notre embarras :
Ceux de l’ame n’importent guère.