Page:Houdar de La Motte - Œuvres complètes, 1754, tome 9.djvu/275

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LE PHŒNIX ET LE HIBOU
À la reine de Prusse.

J’ai commencé mon livre par mon roi ;
Une autre majesté couronnera l’ouvrage.
Reine, agrée ici mon ouvrage ;
Ce tribut étranger n’en vaut que mieux pour toi.
L’encens de tes sujets ressent la dépendance ;
Tous leurs hommages te sont dûs :
Ils sont sujets de ta puissance ;
Je ne le suis, moi, que de tes vertus,
J’ai consulté la renommée
Sur ton cœur et sur ton esprit ;
La bonne courriere charmée