Page:Houdar de La Motte - Œuvres complètes, 1754, tome 9.djvu/340

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


Des ennemis sert si bien les exploits,
Qu’il est enfin bâtu pour la premiere fois.
Ah ! Dit-il, falloit-il t’en croire ?
Funeste ami, ce jour me coutera ma gloire,
Je le sçavois trop bien qu’il étoit malheureux.
S’il l’étoit, dit l’ami, ce camp si peu nombreux
Auroit-il gagné la victoire ?