de Bernis resteraient dans leurs positions jusqu’à ce que l’on reçût à Nîmes des nouvelles officielles de Paris. Le 15 juillet, la circulaire de Vitrolles, annonçant le retour du roi, parvint au préfet. Gilly, après une courte conférence avec le préfet et le général Maulmont, se démit de tous ses pouvoirs et quitta Nîmes. Il sentait que sa participation à la capture du duc d’Angoulême et l’énergie qu’il avait mise dans la répression des troubles d’Agde et de Montpellier le désignaient aux vengeances.
Cette journée ne se passa pas dans l’allégresse générale célébrée par le Moniteur. Des « collets jaunes » (c’est ainsi que les royalistes désignaient les gardes urbains) criblèrent de balles le premier drapeau royal qu’ils aperçurent flottant à un balcon. Des fédérés et des gardes nationaux cévenols parcoururent les boulevards en criant : « L’empereur ou la mort ! » et en tirant des coups de feu. Des balles