Page:Hu, Feer - Dhammapada et Sutra.djvu/204

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

chinois que nous avons et ce texte que nous n’avons pas, mais que nous aurons peut-être, où l’entretien dont il s’agit serait reproduit ? Est-ce à cause de la tradition relative à la caverne d’Indra que le Sûtra des 42 articles a reçu le nom qu’il porte, comme le veut Klaproth ? Et même y aurait-il des emprunts faits par les rédacteurs du Sûtra chinois au texte qui renferme les 42 questions d’Indra (si toutefois ce texte a existé) ou aux traditions qui ont pu avoir cours à ce sujet, et qui étaient figurées par ces signes mystérieux gravés sur la pierre que Fa-Hian et Hiouen-Thsang semblent avoir vus ou dont ils avaient entendu parler ? Il nous est impossible de répondre à cette deuxième question. Mais rien n’empêche d’admettre que la célébrité de la tradition, relative à la caverne d’Indra, ait déterminé les auteurs de notre Sûtra à découper leur exposé en 42 paragraphes, selon la remarque de Klaproth. Si l’observation de ce savant n’a pas d’autre portée et ne suppose pas une assimilation plus précise et plus complète, elle a une grande vraisemblance. Il se peut aussi que le