Page:Hu, Feer - Dhammapada et Sutra.djvu/205

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nombre 42 ait eu une certaine vogue parmi les bouddhistes, et que le souvenir attaché à la caverne d’Indra ne soit pas la seule cause du nombre des articles de notre Sûtra ; mais, sur ce point encore, nous manquons d’indices suffisants. Nous avons, pour appuyer notre jugement, deux faits seulement, mais deux faits indubitables : 1o l’existence d’une tradition indienne relative à un entretien entre le Buddha et Indra, roulant sur 42 points spéciaux ; 2o l’existence d’un Sûtra chinois consistant en une série de discours du Buddha à ses Bhixus et à d’autres personnes, divisé en 42 sections, et dont l’original indien est inconnu. Il y a, entre ces deux faits, une corrélation, peut-être fortuite, mais certaine. Est-ce assez pour conclure que le Sûtra chinois est la traduction d’un traité indien sanskrit ou pâli ? Nous ne le pensons pas, et nous persévérons dans ce que nous avons avancé sur l’authenticité relative du Sûtra en 42 articles. Ce n’est cependant pas une raison pour négliger la tradition relative à la caverne d’Indra, rapportée par Fa-Hian et Hiouen-Thsang ; bien au contraire ! il la faut