Page:Hu, Feer - Dhammapada et Sutra.djvu/218

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attestée par les détails même qu’on nous donne sur l’autre texte, celui qui est le plus répandu, à savoir le texte de M. Beal, identique, selon toutes les apparences, avec celui de l’édition polyglotte.

J’émettrai cependant un léger doute sur l’identité du texte de M. Beal avec celui de l’édition polyglotte, parce que la traduction de M. Beal, bien que se rapportant au texte polyglotte, me paraît parfois s’en éloigner assez pour faire présumer certaines variantes assez graves. Toutefois, comme je n’ai pas vu le texte chinois sur lequel M. Beal a travaillé, et que sa traduction est mon seul terme de comparaison, je ne puis rien affirmer. Mais je ne verrais rien d’étonnant à ce que, l’existence de deux rédactions bien distinctes et notablement différentes étant bien constatée, il se rencontrât plusieurs autres rédactions qui se rapprocheraient plus ou moins soit de l’une soit de l’autre. Néanmoins, puisque M. Beal nous assure que le texte employé par lui est « celui dont on fait généralement usage », il doit avoir une certaine fixité ; et comme, après tout, il suit de près le