Page:Hu, Feer - Dhammapada et Sutra.djvu/283

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gues. De cette manière, notre distribution des articles coïncide avec celle de la majorité des publications faites sur le Sûtra en 42 articles. Seulement nos numéros vont se trouver, pour un grand nombre d’articles, en avance d’une unité sur ceux de l’édition chinoise et de la traduction de Huc.

2. M. Schiefner traduit ici : « Réaliser complétement les biens périssables de ce monde ». M. Beal : « Fixer les années de sa vie. »

3. Les 4 degrés qui sont, en allant de bas en haut, les états de Çrota-âpanna, — sakridâgami, — anâgami, — arhat, — sont suffisamment caractérisés dans ce chapitre. Nous ferons seulement quelques observations : 1o Il n’est pas nécessaire de passer par tous les degrés ; chacun d’eux mène au but, mais par un chemin différent ; 2o le but à atteindre et qu’on atteint lorsqu’on a conquis un des degrés, est l’état d’Arhat ; 3o en quittant la vie, l’Arhat entre dans le Nirvâna, qui est la fin de l’existence ; le texte ne le dit pas formellement ; mais on pourrait montrer que c’est là une conséquence directe de l’exposé.


III


1. Par « voie » il faut entendre ici, et dans tout l’ouvrage, la conduite qu’on doit tenir en général, toute la morale du bouddhisme.

Tout ce chapitre est fort nihiliste ; il y aurait, sans doute, beaucoup à dire pour fixer le sens de certains mots ; il est probable qu’il y a bien des réserves à faire et des nuances à distinguer. Ainsi la méditation qui semble interdite ici est ailleurs fortement recommandée ; mais il y a méditation et méditation. Il est également difficile de croire que le mot « voie » ait le même sens au milieu de ce chapitre et à la fin. — Ce qu’on a voulu décrire dans cet article, c’est le degré le plus élevé de la perfection, consistant dans l’anéantissement