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IV


1. Bhixu « mendiant » est le nom le plus ordinaire des moines bouddhistes.


V


1. Voir dans Manu (XII, 3-7) l’énumération, la classification, la qualification, selon les brahmanes, des mêmes péchés dans des termes presque identiques.

2. La convoitise, la haine et l’égarement, les trois péchés de l’esprit, sont souvent cités comme résumant tout ce qu’il y a de mauvais dans la nature humaine ; on les appelle les « trois souillures » et aussi (comme on le verra plus bas, art. xiv, note 1) les « trois poisons ». — Le développement donné à l’expression de la troisième souillure résulte d’une glose ajoutée au mot « ignorance, erreur » par les bouddhistes, pour donner l’empreinte bouddhique à ce péché reconnu aussi par les brahmanes ; — ce développement n’est pas dans le texte purement chinois.

3. Ceux qui n’ont pas adopté la vie monastique, les adhérents laïques.

4. Les cinq préceptes sont : ne pas tuer, ne pas voler, ne pas mentir, ne pas commettre d’adultères, ne point s’enivrer. Ils sont imposés à tous, aux laïques (upâsakas) comme aux moines (Bhixus) ; les dix préceptes sont imposés aux Bhixus. C’est une confusion de mêler ainsi les cinq et les dix préceptes, et d’en attribuer l’observation commune aux upâsakas : aussi on peut en inférer que ce paragraphe est une glose, une