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Page:Huard - Labrador et Anticosti, 1897.djvu/100

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LABRADOR ET ANTICOSTI

Cependant, il fallait quitter la Pointe-de-Monts, malgré tout ce que l’on nous disait de ses richesses ichtyologiques.

Nous partons de la Pointe-de-Monts dans une grande chaloupe, celle même de la station, dirigée par M. Art. Fafard. La brise est bonne, et nous avançons rapidement.

Vers midi, nous relâchons à la baie de la Trinité, que les gens appellent L’Éternité : pour en arriver là, ils n’ont eu qu’à franciser l’expression anglaise la « Trinity Bay ». Il n’y en a pas comme les Canadiens pour jouer aux Anglais de ces tours-là.